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Bruxelles / Liège - Arlon - Luxembourg |
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Ce n'était qu'à la fin des années 1960 que deux axes nord-sud reliant Bruxelles à la ville de Luxembourg apparurent
dans la région méridionale et peu peuplée du pays. Un morceau de l'E411 eut déjà été construit entre Bruxelles et Wavre; en 1973 celui-ci fut
prolongé jusqu'à Namur. Mais les travaux les plus étendus eurent lieu pendant les deux décennies qui suivirent. L'E25, l'Autoroute du
Soleil, fut réalisée en même temps.
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Processus décisionnel et construction
La
Déclaration de Genève,
une convention européenne datant de 1950 dans laquelle les itinéraires d'un nombre de routes d'une importance internationale furent
fixées, pourvit le sud de la Belgique de deux routes européennes: d'une part l'E9, reliant Amsterdam à Gênes (l'actuelle E25), d'autre part
un embranchement vers Bruxelles (anciennement l'E40, maintenant nommé E411). Cependant on n'eut pas l'intention, à 1950, d'aménager ces liaisons
en tant qu'autoroute; les intensités du traffic ne purent pas le justifier. Dans le programme autoroutier de 1949
(carte) seulement Bruxelles-Namur et Maastricht-Liège furent
prévus. Ces autoroutes ne devurent être réalisées que dans un avenir éloigné. Seulement entre Bruxelles et Wavre le traffic intense nécessita
un dédoublement de la route nationale.
Omer Vanaudenhove,
le
ministre des Travaux Publics de ce moment,
communiqua en 1959 à la Chambre que "l'autoroute Bruxelles-Namur sera construite jusqu'un peu après Wavre. Elle ne sera pas réalisée, dans
le futur proche, au-delà Wavre. Cependant on fera un effort extraordinaire pour la modernisation de la route no. 4." La première section
de l'E411 fut achêvé entre 1959 et 1963.
Tronçon achevé à Overijse (1960). |
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Les provinces de Luxembourg et de Namur estimèrent que la situation existante leur fit tort, et aussi la ville de Liège
réclama également une liaison rapide avec les Ardennes. Lorsqu'en 1966 il parut que la région au sud de Sambre et Meuse
Toen
het er in 1966 naar uitzag dat het gebied ten zuiden van Samber en Maas verstoken zou
blijven van enige autosnelwegverbinding, trok de gouverneur van de provincie Luxemburg
naar Brussel. Hij kreeg de steun van verschillende parlementsleden en van de Conseil Economique Wallon
(Waalse Economische Raad). Om hun eis kracht bij te zetten, verwezen zij naar de Verklaring van
Genève en naar de rol die de snelwegen zouden spelen in de economische en toeristische
ontsluiting van de regio. De voorstanders haalden hun slag thuis. De E411 werd bij
koninklijk besluit van 19 maart 1968 ingedeeld bij de categorie der autosnelwegen; de E25
ten zuiden van Luik volgde op 22 april 1969. In hetzelfde jaar zag ook de Association
intercommunale
pour les autoroutes des Ardennes, kortweg de Intercommunale E9-E40, het daglicht.
De E411 kon in 1973 geopend worden tot Courrière, even ten zuiden van Namen. In afwachting van de voltooiing
van de snelweg, bleef de parallel lopende rijksweg nr. 4 het verkeer naar en doorheen de Ardennen opvangen. De
E25 ten noorden van Luik (waarvan het tracé al sinds 1958 vast lag) werd in dienst genomen op 11 december 1974.
Op dat moment hadden de werken aan de andere vakken vanwege de doorgevoerde
kredietbeperkingen
al aanzienlijke vertragingen opgelopen; hierdoor werd de intercommunale gedwongen de initieel
vooropgestelde deadline voor de afwerking van beide snelwegen, het jaar 1981, uit te
stellen tot 1987 of zelfs 1990.
Le tronçon de l'E25 entre Visé et Liège est construit dans un espace particulièrement étroit. L'autoroute s'y
trouve juste à côté de la Meuse; en outre une ligne de chemin de fer et une route ordinaire sont également situées à la même rive de la fleuve.
Le flanc du Plateau de Herve est clairement observable depuis l'autoroute. Il n'y avait pas de place pour construire de talus; c'est pourquoi
la plupart des ponts et tunnels est bâtie aux séparations verticales.
A gauche: L'E25 à la fin des années 1970. A droite: Une photo actuelle de l'E25 longeant la Meuse. |
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Vanaf de jaren 1973-1974 keerden bepaalde groepen zich tegen de Ardense autosnelwegen. Het
'Kirschenrapport'
(1975) van de Belgische Wegenfederatie aanschouwde de
kwestie louter verkeerstechnisch en stelde dat de verwachte verkeersdrukte op deze assen
de investeringen nooit kon verantwoorden. Ook enkele Vlaamse politici vonden de
aanleg onverantwoord. De beslissing was evenwel al lang gevallen, de werken waren volop
aan de gang, en aangezien het departement van Openbare Werken tussen 1973 en 1980
onafgebroken geleid werd door Waalse ministers, zou hierin zeker
geen verandering
komen.
Een reeks milieuverenigingen protesteerden om geheel andere redenen, namelijk
omwille van de doorkruising van enkele ecologisch waardevolle gebieden. Daarvan stond
het Plateau des Tailles ongetwijfeld het meest in de schijnwerpers. De doortocht van de E25
zou dit natuurreservaat, vlakbij de Baraque Fraiture, onherstelbaar schenden. Het tracé
doorheen het reservaat werd pas vanaf 1972 als alternatief voor de omweg rond het dorp
Bihain naar voren geschoven... Een kostenbesparing van nagenoeg één miljard frank.
Inter-Environnement Wallon, de meest actieve onder de tegenstanders, voerde de strijd ten
top en besloot - nadat de Waalse
executieve
in 1983 uiteindelijk de bouwvergunning had verleend - naar de Raad van State te stappen. De vereniging
moest echter het onderspit delven; zij heeft hoogstens de aanleg van de snelweg doorheen het gebied kunnen
vertragen. Het vak tussen de Baraque Fraiture en de aansluiting nabij Mont (Houffalize) kon pas in 1990
opengesteld worden.
L'E25 suit, au sud de Liège, le cours de l'Ourthe pour une petite distance, avant qu'il se fraie une sortie
de la vallée, ici à Tilff, et qu'il poursuive son tracé à travers les chaînes de collines du Condroz. |
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L'E25 Liège-Neufchâteau compte quelques viaducs impressionnants.
A gauche: Le Viaduc de Remouchamps surmontant la vallée de l'Amblève. A droite: Le Viaduc de Houffalize par-dessus la vallée de l'Ourthe orientale. |
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Dates des mises en service de l'E25 à partir de la frontière néerlandaise jusqu'à Neufchâteau, via Liège. |
section |
mise en service |
frontière néerlandaise - Cheratte |
11/12/1974 |
Cheratte - Liège |
1965 |
Chênée - Beaufays |
1976 |
Beaufays - Aywaille |
1978 |
Aywaille - Werbomont |
1982 |
Werbomont - Baraque Fraiture |
1983 |
Baraque Fraiture - Mont Houffalize |
1990 |
Mont Houffalize - Mabompré |
1983 |
Mabompré - Villeroux Bastogne |
1990 |
Villeroux Bastogne - Nives Vaux-sur-Sûre |
1987 |
Nives Vaux-sur-Sûre - Neufchâteau |
29/06/1989 |
Dates des mises en service de l'E411 entre Bruxelles et la frontière luxembourgeoise. |
section |
mise en service |
Auderghem – Carrefour Léonard |
1973 |
Carrefour Léonard – Overijse |
1961-1962 |
Overijse – Wavre |
1963-1964 |
Wavre – Courrière |
1973 |
Courrière – Custinne |
1981-1982 |
Custinne – Rochefort |
1983 |
Rochefort – Wellin |
1988 |
Wellin – Tellin |
1983 |
Tellin – Verlaine |
1985 |
Verlaine – Léglise |
1986-1987 |
Léglise – Habay |
05/12/1988 |
Habay – Stockem |
1985 |
Stockem – Weyler |
1979 |
Weyler – frontière luxembourgeoise |
28/06/1982 |
Inauguration du passage de la frontière à Sterpenich (1982), par le ministre Louis Olivier et son collègue
luxembourgeois René Konen. |
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Arrêtés royaux associés
- 26 juin 1958 - Classant
la voie publique Bruxelles-Namur projetée dans la catégorie des autoroutes
- 26 juin 1958 - Classant
la voie publique Liège-Maastricht projetée dans la catégorie des autoroutes
- 10 janvier 1964 - Soumettant
la section Auderghem-Bierges de l'autoroute Bruxelles-Namur
au régime de la loi du 12 juillet 1956 (statut des autoroutes)
- 28 août 1966 - Modificatif et complémentaire
à l'arrêté royal du 26 juin 1958 (classement de la voie publique Bruxelles-Namur dans la catégorie des autoroutes)
- 19 maart 1968 - Classant
le prolongement de la voie publique Bruxelles-Namur dans la catégorie des autoroutes
- 17 novembre 1969 - Modifiant
l'arrêté royal du 26 juin 1958 (classement de la voie publique Bruxelles-Namur projetée dans la catégorie des autoroutes)
- 28 septembre 1971 - Remplaçant
l'arrêté royal du 19 mars 1968 (classement du prolongement de la voie publique Bruxelles-Namur dans la catégorie des autoroutes)
- 29 novembre 1973 - Classant
dans la catégorie des autoroutes la voie publique projetée Liège-Arlon-Luxembourg avec embranchements vers Tilff et Longwy et liaison avec l'autoroute Bruxelles-Aix-la-Chapelle
- 3 juillet 1974 - Soumettant
la section d'Auderghem à Courrière de l'autoroute Bruxelles-Namur-Ardennes
au régime de la loi du 12 juillet 1956 (statut des autoroutes)
- 23 mai 1984 - Soumettant
la section de Courrière à Rochefort de l'autoroute Bruxelles-Namur-Ardennes
au régime de la loi du 12 juillet 1956 (statut des autoroutes)
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